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NIGEROPOLIS
20 novembre 2012

sécurité et l'Etat: Le droit naturel de légitime défense contre les criminels : Al-Qaida, Aqmi, MUJAO, Boko Haram, etc. ?

 Des créatures dangereuses, nocives empoisonnent nos Etats, sous le couvert fallacieux du Djihad. Au sens de Rousseau, il est juste de dire qu’en considération de crimes gravissimes commis contre la sûreté des citoyens, et contre l’Etat malien, ils ne sont citoyens d’aucun Etat. Vu qu’ils se sont déliés de tout pacte républicain, l’Etat moderne doit les considérer en bonne et due forme, tels des « ennemis publics ». (Cf. texte-1)

 Criminologiquement, nous avons affaire à un conglomérat de criminels, ou pour mieux dire, suivant le Code Pénal français : une « association de malfaiteurs ». A la lumière de la situation sécuritaire au Nord du mali, nous estimons, qu’il est temps que le Léviathan [L’Etat, l’autorité politique] sévisse, au nom de « la sécurité de l’innocent » comme dirait John Locke. Car si [on] traîne les pattes à négocier éternellement, vainement, les djihadistes, ennemis des droits les plus élémentaires de nos concitoyens, risqueront de s’emparer des Etats africains, et tels des fauves affamés, dévoreront tout sur leur passage, du Mali jusqu’au Tchad. Impérialisme djihadiste ? Sans conteste. D’où aujourd’hui l’urgence de la guerre juste contre les djihadistes. (Cf. Texte-2)

 A vrai dire, lorsque la sécuritaire l’Etat est menacé dans ses fondements, n’est-il pas juste et utile de faire la guerre contre les criminels ?

Pour approfondissement.

Texte -1 : « D’ailleurs, tout malfaiteur attaquant le droit social devient par ses forfaits rebelle et traître à la patrie, il cesse d’en être membre en violant ses droits et même il lui fait la guerre. Alors, la conservation de l’Etat est incompatible avec la sienne, il faut qu’un des deux périsse, et quand fait mourir le coupable, c’est moins comme citoyen que comme ennemi. Les procédures, le jugement sont les preuves et la déclaration qu’il a rompu le traité social, et par conséquent qu’il n’est plus membre de l’Etat. Or, comme il s’est reconnu tel, tout au moins par son séjour, il en doit être retranché par l’exil comme infracteur du pacte ou par la mort comme ennemi public ; car un tel ennemi n’est pas une personne morale [= un être abstrait], c’est un homme, et c’est alors que le droit de la guerre est de tuer le vaincu » (Du contrat social, II, 5, in La Peine de Mort, Jean-Marie Carbasse, Paris, PUF, 2002).

Texte-2 : « Selon la loi fondamentale de la nature, comme il faut assurer la conservation de l’humanité dans toute la mesure du possible, si l’on veut sauver tout le monde, il faut donner la priorité à la sécurité de l’innocent. On peut détruire l’homme qui vous fait la guerre, ou qui s’est révélé l’ennemi de votre existence, pour la même raison qu’on peut tuer un loup ou un lion : parce que les hommes de ce genre échappent aux liens de la loi commune de la raison, parce qu’ils ne suivent d’autre règle que celle de la force et de la violence, on peut donc les traiter comme des bêtes de proie, comme des créatures dangereuses et nocives qui vous détruiront à coup sûr chaque fois que vous tomberez en leur pouvoir » (Locke, Second traité sur le gouvernement civil, 3, 16, in La Peine de Mort, Jean-Marie Carbasse, Paris, PUF, 2002).

 

 

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